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Nadine Fiévet
1963-1970 : étudie à l’académie des Beaux-Arts de Mons la décoration monumentale, (auprès d’Edmond Dubrunfaut) la céramique et la sérigraphie à Cuesmes. 1973 : première exposition personnelle à Mons; reçoit un Premier Prix du Rotary ; enseigne le dessin et la couleur à l’académie des Beaux-Arts de Tournai; épouse Christian Claus. 1977 : remporte un prix au Centre culturel international (ICC) d’Anvers; voyage en Afrique. 1984 : participe au groupe Labyrinthe. 1988 : réalise une série de photographies (fragments de nature et d’objets). 1989 : remporte le premier Prix quinquennal de Peinture de Jemappes. 1991 : expose à Zurich. 1995 : expose à Charleroi et Bruxelles. Coll. communauté française de Belgique . Région wallonne . Province de Hainaut . Musée royal de Mariemont (Morlanwelz) . Crédit Communal (Bruxelles).
Elle enseigne et reste présente aux cimaises depuis trente ans mais ce n’est pas la liste de ses nombreuses exposition qui fait mouche, c’est leur contenu. L’artiste aime les voyages, si possible lointains, non pour un dépaysement touristique banal mais pour une approche de plus en plus pointue de la lumière. Elle ne retient aucun paysage au sens commun du terme, mais des impressions où se mélangent des silhouettes de constructions qui en disent long sur tel ou tel lieu avec le soleil sur la plaine ou sur la montagne. Comme toute artiste sensible Nadine Fiévez (1947) laisse parler un sens profond de l’humain car derrère ces souvenirs d’Ouzbékistan, de Birmanie, du Népal ou du Tibet, hauts lieux de l’élan spirituel asiatique, ce sont plusieurs peuples qu’elle approche, c’est une sorte d’élan commun qu’elle exprime. Il y a une soudaine intrusion dans la couleur, ce sont des riens de métal précieux, des bouts de feuille d’or, ils soulignent la fragilité des vies. Alors, des êtres se tournent pleins d’espoir vers les hauteurs de l’Himalaya afin d’atteindre un sommet à la fois humain et divin. Il y a des offrandes et des routes sans fin, la silhouette des stupas qui rendent la présence de Bouddha plus proche. Il y a tout cela mais aucune présence humaine, nulle silhouette, rien que des iumages mentales imprégnées de couleurs qui ne sont pas celles de notre quotidien, des couleurs d’ailleurs que l’artiste soumet à sa manière afin d’exprimer l’indicible, Nadine Fiévez se sert de sa palette comme le tzigane de son violon avec la même gamme qui va du rire aux larmes et qui, surtout, chante l’espoir. Anita Nardon
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